mardi 13 avril 2010
En cours...
Qu'est ce que c'est? Une grave erreur. J'ai confondu le flacon d'alcool avec le flacon d'essence C. Après une bordée de jurons bien sentis, j'ai réussi à corriger ma bévue. Cela c'était déjà produit avec Cocon. Comme quoi on est jamais à l'abri des conneries qu'on peut faire lorsqu'on a l'esprit occupé ailleurs.
lundi 12 avril 2010
samedi 10 avril 2010
vendredi 9 avril 2010
jeudi 8 avril 2010
Ah nom de dieu de bordel de merde!
L'auteur de ce film génial est Joël Seria. Son site: http://www.joel-seria.fr/
Il vient de sortir Mumu avec Sylvie Testud. Que j'ai raté. Zut!
mercredi 31 mars 2010
La pérennité de l'œuvre dans le temps
J'ai changé de marque d'encre. Comme vous le savez sans doute, j'utilise fréquemment de l'encre acrylique pour mes tons chairs. Et pour le tableau de "l'endormie", j'ai laissé tomber les Pébéo Colorex technics pour des encres acryliques Golden transparentes. Je suis très satisfait du résultat même si j'ai dû adapter un peu ma technique car les Golden sont beaucoup plus solides sur la toile et se gomment moins bien. En revanche, leur résistance à la lumière est garantie ce qui n'était pas le cas des Pébéo. J'ai un recul d'environ 15 ans sur ces encres (Pébéo) et je n'ai constaté aucun changement ni en couleur, ni en intensité. Cependant, sur le site de Pébeo, ils annoncent une assez bonne solidité à la lumière et ce n'est pas suffisant. J'ai besoin d'une extrème solidité à la lumière car j'espère que mes œuvres me survivront de nombreuses années. Je pense que c'est très important non seulement pour mon œuvre et pour moi mais aussi pour les clients qui acquerront ces œuvres.
Je voudrais lancer un appel à mes amis illustrateurs qui, du numérique passent au traditionnel en méconnaissant ces problèmes de conservation. Les encres pâlissent à la lumière et certains feutres aussi. Il ne faut pas confondre feutre permanents et couleurs solides à la lumière. Souvent, permanent est employé pour dire waterproof c'est-à dire indélébile, mais cela ne garantit absolument pas la solidité à la lumière.
Je me souviens d'avoir vu des planches originales de Plantu qui étaient dessinées au feutre Stabilo Stylist. De noir, elles viraient au marron puis au violet pour finir par disparaître complètement. Quel dommage.
Je me souviens également de John Harris, un illustrateur de SF anglais, qui parle dans son livre "Mass", du désespoir qu'il a ressenti quand il s'aperçut plusieurs années après avoir peint d'immenses tableaux à l'encre, qu'il disparaissaient peu à peu! Moi-même j'ai fait des tests de durabilité dans le temps de nombreux feutres et stylos à billes. Car l'encre des stylos à bille n'est pas du tout solide, sauf certaines marques comme le V BALL de Pilot par exemple. L'encre de chine est très solide car elle est constituée de carbone issu de noir de fumée. De manière générale il faut utiliser des encres pigmentées, les fabricants d'imprimantes ont fini par le comprendre.
Mais il n'y a pas que les couleurs qui soient importantes pour les œuvres sur papier mais également l'acidité du papier ou de l'encadrement. Le papier acide jaunit avec le temps pour finir par se dégrader rapidement. Ceci est souvent dû à la présence de bois dans les fibres du papier. Les papiers pur chiffon sont une bonne garantie de durabilité. Mais la meilleure solution est de faire des tests. Il y a quelques années, j'ai acheté un feutre testeur de ph (ph tester pen). Il restait violet quand le papier était neutre et virait au jaune quand il était acide. L'encadrement peut également acidifier un papier non acide par simple contact. Je pense surtout aux sous-verres qui proposent des plaques d'Isorel pour appliquer les originaux sur le verre. Il faut placer une feuille tampon imperméable entre les deux éléments pour limiter les dégats.
Depuis que je peins sur toile, j'ai également dû me poser la question de la pérennité des couleurs et du support. J'utilise la toile de lin qui a fait ses preuves depuis plusieurs milliers d'années puisque les égyptiens l'utilisaient dans la fabrication des momies, et la peinture acrylique qui, bien qu'on ait assez peu de recul, semble beaucoup plus stable que l'huile face à l'oxydation et au rayonnement ultraviolet. D'où la nécessité d'utiliser un vernis pour protéger la matière picturale de la poussière, de l'humidité et de la lumière.
Pour en savoir plus, je vous conseille de lire le "métier du peintre" par Pierre Garcia chez Dessain et Tolra et le "manuel de restauration des tableaux" de Knut Nicolaus chez Könemann. Vous pouvez consulter également le site de Golden qui est un modèle dont devrait s'inspirer bien des marques françaises prestigieuses.
Je voudrais lancer un appel à mes amis illustrateurs qui, du numérique passent au traditionnel en méconnaissant ces problèmes de conservation. Les encres pâlissent à la lumière et certains feutres aussi. Il ne faut pas confondre feutre permanents et couleurs solides à la lumière. Souvent, permanent est employé pour dire waterproof c'est-à dire indélébile, mais cela ne garantit absolument pas la solidité à la lumière.
Je me souviens d'avoir vu des planches originales de Plantu qui étaient dessinées au feutre Stabilo Stylist. De noir, elles viraient au marron puis au violet pour finir par disparaître complètement. Quel dommage.
Je me souviens également de John Harris, un illustrateur de SF anglais, qui parle dans son livre "Mass", du désespoir qu'il a ressenti quand il s'aperçut plusieurs années après avoir peint d'immenses tableaux à l'encre, qu'il disparaissaient peu à peu! Moi-même j'ai fait des tests de durabilité dans le temps de nombreux feutres et stylos à billes. Car l'encre des stylos à bille n'est pas du tout solide, sauf certaines marques comme le V BALL de Pilot par exemple. L'encre de chine est très solide car elle est constituée de carbone issu de noir de fumée. De manière générale il faut utiliser des encres pigmentées, les fabricants d'imprimantes ont fini par le comprendre.
Mais il n'y a pas que les couleurs qui soient importantes pour les œuvres sur papier mais également l'acidité du papier ou de l'encadrement. Le papier acide jaunit avec le temps pour finir par se dégrader rapidement. Ceci est souvent dû à la présence de bois dans les fibres du papier. Les papiers pur chiffon sont une bonne garantie de durabilité. Mais la meilleure solution est de faire des tests. Il y a quelques années, j'ai acheté un feutre testeur de ph (ph tester pen). Il restait violet quand le papier était neutre et virait au jaune quand il était acide. L'encadrement peut également acidifier un papier non acide par simple contact. Je pense surtout aux sous-verres qui proposent des plaques d'Isorel pour appliquer les originaux sur le verre. Il faut placer une feuille tampon imperméable entre les deux éléments pour limiter les dégats.
Depuis que je peins sur toile, j'ai également dû me poser la question de la pérennité des couleurs et du support. J'utilise la toile de lin qui a fait ses preuves depuis plusieurs milliers d'années puisque les égyptiens l'utilisaient dans la fabrication des momies, et la peinture acrylique qui, bien qu'on ait assez peu de recul, semble beaucoup plus stable que l'huile face à l'oxydation et au rayonnement ultraviolet. D'où la nécessité d'utiliser un vernis pour protéger la matière picturale de la poussière, de l'humidité et de la lumière.
Pour en savoir plus, je vous conseille de lire le "métier du peintre" par Pierre Garcia chez Dessain et Tolra et le "manuel de restauration des tableaux" de Knut Nicolaus chez Könemann. Vous pouvez consulter également le site de Golden qui est un modèle dont devrait s'inspirer bien des marques françaises prestigieuses.
mercredi 24 mars 2010
lundi 15 mars 2010
À poil sur internet.
Un titre provoc pour une belle démarche à laquelle je suis heureux de participer. Cali à proposé aux lecteurs de son blog de poser pour une série sur les animaux imaginaires fétiches tatoués au henné. Le mien, un chat scorpion. Pour voir l'image en entier et avoir plus d'informations, cliquez sur l'image. Merci Cali! C'est la troisième fois qu'elle me portraiture.
jeudi 4 mars 2010
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