vendredi 30 janvier 2009

Hommage à Bettie (Page)

Voici une nouvelle toile de la belle Laure en forme d'hommage à la frange de Bettie Page.


Hommage à Bettie. Acrylique sur toile: 130/89 cm.

mercredi 28 janvier 2009

J'ai fait pleurer Virginia.

Maintenant, ne souris plus, regarde-toi dans le miroir avec un regard sans concessions. Je vais finir par pleurer si je fais ça, me dit-elle en riant. Sérieusement? Tu pleurerais pour moi? Oui, je vais essayer. Pleure Virginia, pleure...


Pour voir le film, cliquez sur la photo. Taille du fichier: 30 Mo.

vendredi 16 janvier 2009

Andrew Wyeth est mort.


© Peter Ralston

Ce peintre américain est surtout connu par son unique œuvre exposée au Métropolitain Museum of Art intitulée "Christina's World". Ce tableau lui avait été inspiré par une voisine atteinte de poliomyélite et dont le courage devant les épreuves forçait l'admiration de l'artiste qui voulut ainsi lui rendre hommage.


Né en 1917, il est issu d'une famille d'artistes. Son père était N.C. Wyeth qui illustra les premières éditions de Robin de Bois et de l'île au trésor (1911).


Son fils, James Wyeth est également un peintre de talent connu pour ses portraits d'humains et d'animaux.


Mais la raison principale de mon intérêt pour cet artiste qui peignait à la tempéra et à l'aquarelle avec un pinceau sec, c'est outre son style réaliste que j'apprécie particulièrement, le fait qu'il dévoila en 1986 une série de 240 dessins et peintures qu'il exécuta dans le plus grand secret, y compris de son épouse, avec pour seul sujet, une femme mariée: Helga Testorf une voisine (décidément).


Je ne sais pas comment il en est venu à révéler au monde un projet qui ne devait être dévoilé qu'après sa mort, toujours est-il que cette série d'œuvres fit instantanément partie de l'art et de la culture américaine. Il n'a jamais vraiment explicité les relations qu'il avait entretenues avec sa muse durant 14 ans (entre 1971 et 1985), mais il raconta dans un livre d'interview le jour où le mari d'Helga, rentrant plus tôt à la maison, surprit le peintre en train de faire le portrait de sa femme.


J'espère que vous ne m'en voudrez pas de peindre votre femme lui dit-il. Non, du moment que vous ne la peignez pas nue. C'est trop tard monsieur. Je l'ai déjà fait très souvent. L'histoire ne dit pas comment l'époux réagit à cette annonce mais il paraît qu'il ne prit vraiment conscience de l'importance de l'affaire que lorsqu'elle fut révélée en couverture du Time.


Comme je comprends ce peintre. Comme je comprends que l'art se sert de nous pour exister. Que nos petites vies et notre petite morale sont sans pouvoir devant celui de l'art. Moi aussi je me sens un jouet dans ses mains et je sais que je pourrais faire payer à mes proches le prix de ma soumission; mais vous savez quoi? Je suis consentant!

mercredi 7 janvier 2009

Douce lumière.

Je viens de terminer ma toile. Je crois pas avoir jamais été aussi loin dans le traitement de la peau. Près de 8 nuances m'ont été nécessaire. Mais je ne me force pas. C'est la toile qui le demande. Et j'obéis.
Bonne journée!


Douce lumière. Acrylique sur toile. 60/80 cm.

mardi 6 janvier 2009

Blog.

Le problème quand on tient un blog sous son nom, c'est que chacun peut y avoir accès. Sa famille, ses amis et même ses voisins! Souvent j'ai peur que cette situation ne paralyse mon discours, ne censure mes divagations. Je voudrais continuer d'être sincère. Je donne l'occasion aux gens de découvrir qui je suis et si cela déçoit, soit. Pour les autres, bienvenue.

J'ai souvent le fantasme qu'après ma mort, des gens chercheront et fouilleront dans mes affaires et mes dossiers pour savoir qui j'étais. Mais si tout brûlait dans un incendie? Tout partirait avec moi dans le néant. Mais pourquoi attendre d'être mort pour laisser les gens chercher à savoir qui vous êtes? Les gens s'en foutent! Et puis les gens, c'est qui?

Hier j'ai revu Blade Runner. Un de mes films préférés. J'y ai reconnu des femmes que je connais et je m'y suis vu, dans Deckard mais aussi dans Roy. J'ai vu et j'ai vécu des choses magnifiques et "tout ces moments seront perdus dans l'oubli, comme les larmes dans la pluie". Cette ligne de dialogue a été inventée par l'acteur Rutger Hauer, à ce point dans son personnage qu'il pouvait penser comme lui et marquer un film. Une époque. Moi.

Moi aussi j'ai vu et j'ai vécu des choses magnifiques. Non pas dans la ceinture d'Orion, mais dans mon atelier. Des choses que je voudrais vous faire partager. Par mes tableaux, par mes livres, par ce blog.

samedi 3 janvier 2009

WIP

Autrement dit "work in progress". Autrement dit "travail en cours". Je n'en poste pas si souvent ces temps-ci... C'est détail d'un tableau de 60/80 dont je n'ai pas encore trouvé le titre.
Bon weekend!