Il s'agit d'un tableau. Longtemps mon préféré... On me demande souvent ce que cela me fait de vendre un tableau. Toujours beaucoup d'émotion. Il m'arrive souvent d'être ému aux larmes sans savoir si c'est de tristesse ou de joie. Certainement les deux. La tristesse de voir partir une partie de moi-même et la joie d'avoir rencontré quelqu'un (L'acheteur) qui vous a compris. Même si je ne rencontre pas cette personne physiquement. Pour ce qui est du prix du tableau, c'est purement symbolique. C'est le prix de l'amour. Le prix de l'amour d'un objet, non d'une idée ou d'un sentiment. Car ce tableau fera toujours partie de moi et je continuerai à vivre à travers lui et à travers son image. Car je peux imaginer un tableau détruit si son image a été sauvegardée. Ce que je m'attache à faire pour toutes mes œuvres.
Pourtant j'avais décidé de ne pas le vendre. Je l'aimais. Et il était caché dans sa réserve. Je ne le regardais jamais. Je n'en avais pas besoin. Il me suffisait de l'imaginer pour sentir mon cœur se serrer. Le temps n'y changeait rien. Alors quand j'ai appris par ma galerie que quelqu'un le désirait si fort, je me suis demandé ce que cela changerait de ne plus l'avoir. Pas grand chose. Et puis, il rendrait quelqu'un heureux. Rien que cela justifiait la peine que sa vente me causait.
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1 commentaire:
Comme je te comprends... vendre des bouts de soi est très difficile, et moi aussi j'en planque dans ma remise! ;)
bonne continuation.
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