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samedi 23 novembre 2013

Party time

Je suis surtout allé à New York pour participer au lancement du quatrième tome consacré au photoréalisme écrit par Louis K. Meisel. C'est en principe le dernier livre qu'il écrira sur le sujet, alors pour l'occasion, Louis a invité tous les artistes présentés dans le livre à venir fêter avec lui cet évènement. C'était une occasion unique de rencontrer en personne des artistes qui se ressemblent sur de nombreux points. Pour ma part j'ai pu me faire quelques amis, en particulier Simon Hennesey, Bernardo Torrens et Don Jacot et discuter chiffons avec d'autres, en particulier Hilo Chen que je regrette de ne pas avoir pu prendre en photo. Il est agé de 71 ans et je me suis vu dans le futur! Son thème est la femme et pour lui, le travail c'est comme le sexe. Le sexe c'est bon mais il faut être jeune. Quel âge avez-vous? me demande-t'il? 50 ans demain lui répondis-je. Ok, vous avez encore 10 ans pour être au top artistiquement et sexuellement ce qui est pareil. Moi j'ai 71 ans et je suis toujours actif sexuellement, dans ma tête... Mais c'est mon moteur, c'est ce qui fait que je trouve toujours de l'intérêt à mon travail malgré mon âge. Et ainsi de suite pendant plusieurs minutes durant lesquelles je me suis efforcé de recueillir quelques parcelles de sagesse. Hilo Chen était accompagné de sa femme, quasi invisible, elle le suivait partout comme une ombre, n'intervenant jamais dans la conversation. Drôle de rencontre.

J'ai aussi donné ma première interview en anglais devant le portrait de MartineFa. Je n'ai pas eu le temps d'angoisser que je répondais avec assez d'aisance, l'alcool aidant! Une petite victoire et un bon souvenir.

La party s'est déroulée dans la Louis K. Meisel Gallery à Soho au rez de Chaussée. Louis possède l'immeuble dans lequel il vit avec sa famille. Je n'y étais pas retourné depuis 2009. La belle Elizabeth Harris en est désormais la directrice. Je l'avais rencontrée à Montréal l'année dernière. J'espère faire son portrait un jour.

Le seul français à part moi était Bertrand Méniel, talentueux artiste reconnu internationalement mais une rencontre un peu ratée, dommage. Bernardo Torrens est espagnol et parle très bien l'anglais et le français. De quelques années mon ainé, nous sommes quelques peu en concurrence à cause de nos thèmes de prédilection, ce qui fait que j'ai ressenti comme une légère tension en dépit des moments sympathiques que nous avons passé au bar après la party en compagnie de Nathan Walsh et de Simon Hennesey. Bernardo, grand seigneur, nous a invité avant de s'éclipser pour le diner avec Frank.

Juste avant la fin de la party, il y eu la photo de groupe. J'étais parti pour me mettre derrière, puis sur le côté pour finir enfin juste à côté de Louis! Une photo historique!

Dans le livre, je suis classé parmi les artistes émergents, à 50 ans certes, mais après 10 ans de carrière seulement. J'ai encore 10 ans pour produire au top de mon art. Dixit Don Jacot, un artiste qui vient de San Fransisco. Une belle rencontre. Donc, mesdames et messieurs les collectionneurs, c'est le moment d'acheter mes œuvres. Je suis encore abordable et je suis au top, sans parler du fait que j'ai besoin d'aide et de soutient durant cette crise financière particulièrement difficile pour les artistes.

J'ai mis ici les photos concernant mon boulot. Les autres photos de New York seront postées sur mon Tumblr.

la veille de la party, je suis allé à ma galerie sur la 57ème rendre visite à Frank Bernarducci et à Marina Press.

La galerie est au 2ème étage

Autoportrait sur l'immeuble en face de la galerie

Zoom

La galerie Meisel en approche. On peut voir un portrait de Louis par Ben Schonzeit

MartineFa entre une peinture de Bernado Torrens et de Yigal Ozeri

Simon Hennesey, il represente la génération montante et est en progrès constant. En plus il est vraiment sympathique.

Une sculpture sur bois par Randall Rosenthal. Je sais c'est fou.

Une autre sculpture de Randall toujours aussi incroyable.

Un détail de la peinture de Yigal Ozeri qui a servi de couverture au livre et qui représente Susan P. Meisel

Tout le monde profite du buffet.

L'ambience est amicale, je me sens à ma place.

Randall Rosenthal en discussion avec Louis K. Meisel

Louis K. Meisel et son portrait

Bertrand Meniel, la classe française.

Un portrait du coréen Park Hyung Jin derrière le piano

Frank Bernarducci en interview

Un détail d'une aquarelle de Richard McLean

Un autre détail d'une aquarelle de Richard McLean

Photorealism in the digital age

Au bout de la perspective, une œuvre de Ron Kleemann

Pour finir, une détail du bain moussant d'une toile de Hilo Chen




mercredi 2 janvier 2013

Bonne année 2013!

L'année 2012 ne fut pas si moche que prévue. Je n'ai fait que 6 tableaux mais je n'ai pas l'impression d'avoir trop glandé quand je relis ce que j'ai fait cette année. Pourtant combien de temps ai-je passé devant mon écran au lieu de produire? Combien de programmes, de séries et de films ai-je vus qui ne m'ont rien apporté? Combien d'amis n'ai-je pas vu parce que j'avais la flemme de sortir? Combien de temps perdons-nous à des futilités alors que le temps passe si vite? Dernièrement j'ai revu un ami du temps de la terminale dont le nom même m'était devenu étranger. En le rencontrant je l'ai reconnu mais plus de trente ans s'étaient écoulés. Qu'avions-nous encore en commun et que restait-il des gens de 17 ans que nous étions? Pas mal de choses curieusement et c'est rassurant. Je ne sais pas quand je le reverrai mais c'est toujours mon ami et on vit sur la même planète au même moment et ça nous suffit peut-être. Maintenant que j'y pense, ce genre de rencontre s'est déjà produite avec une fille pour qui j'avais une véritable passion. Ce n'était pas réciproque. Plus de 25 ans plus tard, le tressaillement que me provoquait le fait d'être dans la même pièce qu'elle avait totalement disparu. J'étais heureux de la revoir mais j'étais en deuil de mes sentiments perdus. Le feu était éteint et bien éteint. C'est à cause du temps. Il efface tout. Nos amours et nos haines, nos passions et nos douleurs, nos amis et pour finir, nous-même, le plus tard possible j'espère. Je ne parle pas de la famille parce que je n'en parle jamais sur ce blog et parce que c'est privé mais c'est très important pour moi. Aimez vos parents et faites des enfants, peu importe avec qui, c'est pas grave je vous jure. Où en étais-je? Ah oui, l'amour, il se vit au présent, il est fragile et fugace. C'est une illusion et on en est l'esclave. Mais c'est tellement bon. Même quand il fait souffrir. Surtout quand il fait souffrir. Aimez! Vivez! Créez et Procréez! Ce sont mes vœux pour 2013.
Voici quelques photos de l'année écoulée. Et maintenant, au travail!
Steven Spielberg à l'avant-première de Cheval de guerre à la cinémathèque
L'hiver dernier.
Mes amis de Montréal
Pique-nique le jour le plus chaud jour de l'été.
Chien curieux à Châtel.
Exposition Tim Burton.
Michel Borderie et sa batmobile.
Merveilleuse vision au printemps.
Ludovic Sallé au salon Pop'up!
Lionel Rey, mangaka.
Océane et sa maman.
Mes amis sur le chemin, il fait beau.

samedi 15 septembre 2012

Photos de Montréal (1)

Je suis arrivé par un temps magnifique, comme dans un rêve. Non, je ne suis pas venu en navette spatiale.
Le paysage m'était totalement étranger. Montréal est une ile.
Une brasserie artisanale dans un bar. Il y en a beaucoup à Montréal.
Un écureuil transporte un noyau. Comment peut-on ne pas les aimer?
Comme tout le monde ici, la galerie est bilingue.
La galerie est dans le quartier de Westmount, anglophone.










Mes galeristes: Frank Bernarducci et Jacques Bellefeuille.
Sourire et Hommage à Bettie.
Des visiteurs français.
Randy Ford
La galerie présente un maximum d'œuvres très différentes. Il y en a pour tous les goûts.
François Arès qui travaille à la galerie, au milieu, en pleine discussion avec Tjalf Sparnaay, un artiste et sa femme.
Une révélation: Yigal Ozeri. Ce sont de grands formats sur papier.
Le fait que ce soit sur papier et un plus à mon avis,  bien que ce soit plus fragile et qu'une vitre nous sépare de l'œuvre.
Une touche de calme.
Une autre révélation un peu en dehors du courant Photoréaliste Shaun Downey.
Un détail du même tableau
Un petit format du même canadien Shaun Downey.
Rémi Maynègre. C'est moi qui lui ai demandé de sourire, sinon il fait toujours la gueule.
La vue de son atelier, pas mal.
Pascal Blanché.
Qu'est-ce que j'ai pu marcher. À bientôt Montréal.